Rénover énergétiquement son bien, c’est compliqué et ça coûte cher. Alors pourquoi le faire, ne vaut-il pas mieux investir ailleurs ? Rien n’est moins sûr…
Quelles économies ?
Pour vous donner une idée : alors qu’un bâtiment neuf construit en 2019 consomme environ 50 kWh par m² par an pour le chauffage, un bâtiment ancien, non isolé se situe plutôt aux environ de 350 kWh par m² par an. Sept fois plus.
Or il ne suffit pas de changer ses fenêtres pour passer de la passoire énergétique à la haute performance (même si c’est vrai c’est un bon début). Il faut une rénovation globale. Pour cela il faut étudier le fonctionnement du bâtiment, quelles sont les déperditions les plus importantes pour les traiter de manière la plus efficace possible et obtenir un niveau de confort satisfaisant. Mettre les moyens où ça vaut le plus le coup.
En fonction de la performance initiale une rénovation globale permettra de diviser la consommation de chauffage par 3 ou par 4. On peut même atteindre la performance du neuf si on évite particulièrement les ponts thermiques de l’isolation et que l’on soigne l’étanchéité à l’air.
Faites le calcul sur 15 ou 20 ans et vous verrez la quantité d’argent qui s’envole littéralement par vos fenêtres.
Si vous êtes propriétaire bailleur, ce n’est pas vous qui payez le chauffage, certes, mais vos locataires oui. Et s’ils payent trois ou quatre fois moins de chauffage ça leur redonne du pouvoir d’achat pour vaquer à leurs occupations et – accessoirement – pour payer le loyer. Plus de facilité à payer le loyer, moins de turn-over.
Les aides financières
Toujours pas décidé ?
Allez ! On vous donne même un coup de pouce. A Salins il existe un programme d’amélioration de l’habitat, les aides de la ville, du département et de la région se cumulent dans un seul et même dossier de demande. Les aides peuvent vous concerner que vous soyez propriétaire bailleur ou propriétaire occupant. Ce dossier nécessite une étude préalable et des devis d’entreprise, ça prend un peu de temps, c’est vrai. Le montant de l’aide est calculé au cas par cas, la subvention peut atteindre 35 % du montant des travaux par exemple ce qui n’est pas négligeable.
Le tout étant cumulable avec des crédits d’impôts le cas échéant, mais également des déductions d’impôts avec la fondations du patrimoine pour les travaux liés à des matériaux traditionnels.
Vous pensez toujours que ça ne vaut pas le coup ?